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Alien Love rassemble deux séries du photographe Sacha Goldberger : I want to believe et Extra Not So Terrestre. Dans la première, Sacha nous invite à la recherche d’un moyen de nous évader et d’échapper à notre condition comme à notre immobilité. Les 23 photographies argentiques en noir & blanc témoignent de la solitude d’un alien après la fin d’un monde, perdu sur une planète où la sécheresse a tout anéanti et sur laquelle les océans ont totalement disparu. Mais loin de ce qui pourrait ressembler de prime abord à un simple constat amer sur le dérèglement climatique et ses répercutions à long terme, Sacha propose une fable aussi poétique que cocasse pour décrire ce conflit intérieur entre le bien et le mal. Il nous offre surtout, comme à son habitude, une vision cinématographique dans laquelle les codes du western, qu’il affectionne particulièrement, décrivent cette dualité qui habite chacun de nous, mais aussi l’attente, avec le surf et le skate en trompe-l’œil, entre espérance et sursis, et la mort du père avec l’assassinat du cactus version Tarantino. (La série en quelques chiffres : une équipe de 7 personnes, 1 an de travail, 120 kg de bagages, 2 extraterrestres, 1 soucoupe volante.)
Avec Extra Not So Terrestre, la seconde série d’Alien Love, Sacha Goldberger continue de reprendre les codes du long métrage pour décrire la Terre désertée après une attaque extraterrestre. Et si chaque projet est pour le photographe une nouvelle aventure, différente des précédentes, les deux séries oniriques de cet ouvrage sont intimement liées. Changement de décor, de chromie et de mise en scène dans cette série de 26 photographies et de 8 portraits en couleur façon soap-opéra : dans les environs d’un diner à l’orée d’un désert californien, Roswell se paie du bon temps. Il attaque la terre avec des ustensiles de cuisine — les Ovnis ressemblent plutôt à des passoires en inox qu’à des vaisseaux de haute technologie — et transforme les hommes en cactus avec un séchoir à cheveux. Grand séducteur, il laisse la vie sauve à une poignée de femmes, mais « only one can remain » ! (La série en quelques chiffres : une équipe de 35 personnes, 3 ans de travail, 7 mannequins, 5 voitures de collection, 26 costumes.)
 
Biographie :
Sillonnant à travers des époques emblématiques, des costumes et des décors chargés d’histoire comme la Villa Goupil de Jacques Couëlle, le siège du PCF d’Oscar Niemeyer, la maison Louis Carré d’Alvar Aalto, le Château de Thoiry ou encore la Maison-Atelier Marta Pan d’André Wogenscky, Sacha Goldberger redessine l’Histoire de manière poétique en superposant les limites de la fiction et du réel. « À chaque cliché, on découvre une photo qui n’est pas de la photo, un dessin qui n’en est pas un, un film non tourné, des gens qui ont pour seule réalité celle d’habiter son cerveau. » comme le souligne si justement Alexandre Jardin qui signe la préface d’Alien Love. Sacha Goldberger a remporté le prix du Ministère de la Culture en 2021, 1 immeuble, 1 œuvre avec son projet Les Compagnons Renaissance. Il est aujourd’hui ambassadeur de la marque Leica.
 
Préface d’Alexandre Jardin :
Les normaux m’effraient, ils tolèrent la réalité. La dinguerie de Sacha Goldberger m’apaise.
Il conteste au réel le droit d’avoir le dernier mot. En apparence, Sacha est photographe. En vrai,
il est contre la vie dépoétisée. Contre toutes les formes perfides de limitations. Contre l’impoésie. Contre la non introduction de la liberté dans les champs visuels. Alors cela donne des photographies hallucinées qui ont le grain du réel, l’odeur des vrais motels, la nonchalance des véritables extra-terrestres en goguette. La matière qu’il scrute est malaxée pour « donner l’impression » que sa fiction a plus de réalité que sa boulangère. Il s’obstine à filouter notre œil, à le berner gentiment pour qu’il finisse par se dire « hey, you guy, I know we are in the real fifties ». Ça n’a pas l’air d’un film de cette époque, ça a l’air du réel d’époque qui rêverait d’inspirer des films. On se faufile dans un improbable possible. Les flics sont hybrides de cinoche et de « real cops ». Est-on déjà dans le dessin ? Quasiment, puisque la vie est un dessin réussi.
À chaque cliché, on découvre une photo qui n’est pas de la photo, un dessin qui n’en est pas un, un film non tourné, des gens qui ont pour seule réalité celle d’habiter son cerveau.
Son Roswell est donc un vrai E.T., un mythe en chair qui se dandine sur le plancher.
Pourquoi ça me touche le cœur ? Parce que j’asphyxie dans l’excès de réalité. Comme vous sans doute, je suis à la peine dans un monde qui refuse obstinément d’intégrer assez de poésie pour devenir respirable. Alors, quand un athlète du beau se met en quatre pour gommer l’imbécile frontière songe-réalité, j’ai envie de l’embrasser. Quand il congédie la morneté du réel pour l’acoquiner avec le songe, je me dis que Goldberger est un bienfaisant, un de ces hommes qui soulagent les pauvres humains emprisonnés dans la platitude. Sa lumière murmure aussi que nous ne sommes pas obligés de subir celle du métro, du bar-tabac du coin ou de votre belle-mère qui assaisonne son intérieur de néons. On a le droit de se prélasser dans la beauté épatante, d’ondoyer dans la nostalgie radieuse des fifties. Voilà, c’est dit. Cet insoumis-né a raison de se poiler si joliment, de s’échapper du fade et prendre au sérieux Roswell !
Au diable les normaux et les obéissants !
Alexandre Jardin
 
Sacha Goldberger : Alien Love
Editions Revelatœr 

Distribué par Art & Paper – Saveca
80 pages
Format 24,5 x 32 cm
Éditions Revelatœr
ISBN : 978-2-493152-03-9
Prix : 45 € TTC
www.revelatœr.com
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