https://arab.news/wppq5
RIYAD: La compagnie aérienne low-cost d’Europe Wizz Air lance de nouveaux vols au départ de Dammam, en Arabie saoudite, à destination de Rome, Vienne et Abu Dhabi, selon un communiqué.
Les vols à destination de Rome débuteront le 28 septembre, tandis que les vols vers Vienne commenceront le 30 septembre. Les billets pour toutes les destinations sont actuellement en vente sur le site Web et l’application mobile de la compagnie aérienne, avec des tarifs à partir de 24,99 euros.
La compagnie, dont la flotte compte 142 avions Airbus A320 et A321, a ouvert les réservations sur son site officiel pour Vienne, avec des vols tous les lundis et vendredis, et pour Rome, avec des vols tous les dimanches, lundis et mercredis.
«Wizz Air s’engage à accroître la connectivité mondiale vers des destinations merveilleuses offrant de réelles possibilités de croissance et d’expansion», a souligné le président de Wizz Air, Robert Carey.
«L’Arabie saoudite est un marché très prometteur, et notre expansion permettra de proposer des voyages à très bas prix dans le Royaume. Nos vols réguliers à destination de Dammam offriront du soleil toute l’année aux touristes et un éventail de destinations aux résidents du Royaume.»
Le mois dernier, la compagnie aérienne a conclu un premier accord avec le ministère saoudien de l’Investissement afin de soutenir le développement du secteur touristique du Royaume.
Fahd ben Sulaiman al-Harbi, PDG de Dammam Airports Company, s’est félicité de ces nouvelles liaisons, en déclarant: «Nous sommes très heureux d’accueillir les vols de Wizz Air à l’aéroport international du roi Fahd. Le renforcement de la connectivité mondiale du Royaume est très important et Dammam Airports Company continue de proposer de nouvelles destinations pour servir les citoyens et les résidents de la province Ach-Charqiya. Nous sommes prêts à accueillir les touristes et à les impressionner par la beauté de Dammam.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/r78g9
TUNIS: Durant le premier semestre de l’année 2022, une vingtaine d’entreprises ont sollicité le soutien de la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CTFCI) pour implanter une filiale en France, révèle son directeur général, Habib Gaïda, lors du séminaire sur l’internationalisation des petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes, organisé au début du mois de novembre 2022 par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect). L’une de ces entreprises tunisiennes envisage de racheter une entreprise française opérant dans son secteur, la fabrication du cahier scolaire.
Ce boom ne se limite pas aux secteurs économiques traditionnels comme l’industrie. Segment le plus dynamique du tissu entrepreneurial, les jeunes pousses des technologies de l’information et de la communication sont de plus en plus nombreuses à traverser la Méditerranée pour créer une filiale en France. D’après un rapport de Smart Capital, sur les treize start-up qui se sont internationalisées en 2022, six ont opté pour le pays de Marianne.
Le flux des investissements tunisiens vers la France ne date pas d’hier. Les premiers à avoir osé sauter le pas l’ont fait dans les années 1980. L’un d’entre eux est le groupe Lotfi Abdennadher (sanitaire et céramique) qui a ouvert un point de vente dans la proche banlieue de Paris. De nombreux autres groupes lui ont depuis emboîté le pas, dont d’importantes infrastructures.
Nous pouvons citer Altea Packaging, leader de l’emballage flexible dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), qui, en juillet 2007, a racheté une entreprise française, Roland Emballage. Quelques mois plus tard, OneTech (fabricant de circuits imprimés) entrait en 2008 au capital de SLFG (conception et la réalisation de solutions innovantes robotisées ou automatisées) basé à Clermont-Ferrand.
Les autres secteurs ne sont pas en reste. La Banque internationale arabe de Tunisie (Biat), la première banque du pays, a planté son drapeau à Paris en 2015. Un an plus tard, AfricInvest, l’un des plus importants fonds d’investissement africains – présent, en plus du pays d’origine, la Tunisie, au Maroc, en Égypte, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et à l’île Maurice – l’y a rejoint pour cibler les PME françaises voulant investir en Afrique. Le groupe Studi (ingénierie), l’un des acteurs majeurs dans son secteur en Afrique, s’est également implanté en France dès 2005.
Désormais, c’est parmi les start-up tunisiennes que l’on retrouve cet appétit pour la France. À ce jour, vingt-sept d’entre elles s’y sont installées, dont des étoiles montantes telles que Vneuron, InstaDeep, Enova Robotics, et Cynapsys.
Cette tendance devrait s’accélérer à l’avenir. D’abord, parce que les autorités semblent décidées à faciliter la tâche des entreprises qui veulent investir à l’étranger, notamment en matière de financement. Au mois de mai dernier, le gouverneur de la Banque centrale, Marouane Abassi, a promis un nouveau Code des changes opérationnel à partir du mois de juillet. Il n’a pas encore été promulgué. Mais il devrait l’être bientôt.
Ensuite, les entreprises ayant des projets de développement à l’international ont reçu, à l’occasion du séminaire sur l’internationalisation des PME, un soutien inattendu de la CTFCI. Jusqu’ici dédiée principalement au développement de l’investissement français en Tunisie, cette structure met désormais son réseau à travers le monde (vingt-sept Chambres de commerce françaises ainsi que la fédération des sociétés privées dédiées au développement international des entreprises [OSCI]) à la disposition des entreprises tunisiennes pour les accompagner dans leur expansion à l’étranger
https://arab.news/m6jds
PARIS : Le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire veut créer «un produit d’épargne vert» pour diriger l’épargne des Français vers des projets soutenant la neutralité carbone, a-t-il déclaré jeudi lors de la présentation d’un rapport du think tank The Shift Project.
Partant du constat que l’épargne est en France largement placée dans des produits «très liquides», comme le livret A, et donc éloignée de projets de long terme utiles pour la transition environnementale, Bruno Le Maire souhaite se pencher l’année prochaine sur la conception d’un nouvel outil.
Ce «produit d’épargne vert sera sans doute un peu moins liquide» que les placements d’épargne classiques, «avec sans doute une part de risque un peu plus élevée mais il comportera la garantie que chaque euro investi ira dans un projet vert», a expliqué le ministre.
Vigilant sur le risque de greenwashing, Bruno Le Maire promet des contrôles pour s’assurer que «les placements verts sont bien dirigés vers des projets en ligne avec l’objectif de neutralité carbone».
«Beaucoup de produits financiers sont présentés comme verts mais ne le sont que très partiellement, voire absolument pas», a-t-il jugé, critiquant notamment le Livret développement durable et solidaire, «qui n’a de durable et solidaire que le nom».
Pour The Shift Project, la finance a un rôle majeur à jouer dans la lutte contre le changement climatique mais les enjeux climatiques sont trop peu présents dans la formation des professionnels de l’économie et de la finance. C’est la conclusion du rapport publié jeudi et qui plaide pour une refonte des programmes.
«L’argent n’est pas un problème, on le trouvera toujours, ce qui est important c’est la manière dont les flux financiers sont orientés», a estimé le ministre de l’Economie.
https://arab.news/vwtk8
PARIS: Le groupe pétrolier algérien Sonatrach et le groupe chinois Sinopec Overseas Oil and Gas Limited (SOOGL) affichent la solidité de leurs relations de coopération dans le domaine de l’énergie. Ils ont signé un protocole d’accord notifiant la volonté des deux parties à consolider leurs relations à travers l’exploitation de nouvelles opportunités de coopération et de partenariat.
Lors de leur rencontre au siège du ministère, Wu Xiuli, directeur général de Sinopec et Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, ont évoqué les perspectives d’investissement, de transferts de savoir-faire et d’échanges d’expertises dans des projets communs dans le domaine des hydrocarbures et de la pétrochimie.
Le directeur général de Sinopec s’est déclaré satisfait du partenariat entre Sinopec et Sonatrach et il a fait part de son intérêt à poursuivre et à renforcer les investissements en Algérie et à l’étranger, en visant le continent africain via son partenariat avec Sonatrach.
De son côté, le groupe algérien a indiqué que les deux parties ont passé en revue l’état des relations de coopération et de partenariat liant Sonatrach à Sinopec, les qualifiant d’«historiques». Selon les informations recueillies, les perspectives de partenariat sont nombreuses avec notamment le développement des opportunités d’affaires et d’investissements dans le secteur pétrolier et gazier et une coopération accrue dans le secteur de la pétrochimie.
Partenariat algéro-chinois
Présente en Algérie depuis 2003, la société chinoise et son partenaire algérien exploitent le périmètre contractuel de Zarzaïtine – situé dans le bassin d’Illizi, au sud-est de l’Algérie – afin d’augmenter le taux de récupération des réserves du pétrole brut. En 2021, les deux partenaires ont renforcé leur partenariat via la signature d’un contrat et d’un protocole d’accord leur permettant d’étudier de nouvelles opportunités d’investissement conjointes dans des projets d’exploration et de production d’hydrocarbures.
Cet accord, dont le montant d’investissement est évalué à 490 millions de dollars (1 dollar = 0,95 euro), étalé sur une durée de vingt-cinq ans, a été concrétisé par la signature d’un partenariat entre Mohamed Slimani, vice-président activité exploration et production de Sonatrach, et Wu Xiuli, directeur général de Sinopec.
Les deux partenaires se sont engagés à exécuter un programme de travaux de développement et d’exploitation dont l’objectif est la récupération et la valorisation des hydrocarbures dans le champ de Zarzaïtine. Ce dernier vise aussi à la mise en œuvre des travaux de rénovation de l’unité de gas lift (extraction par injection de gaz), le forage de douze nouveaux puits de développement et des travaux sur six puits existants, le raccordement des puits de développement ainsi que la maintenance des installations existantes.
Normes environnementales
En 2022, le groupe Sonatrach a annoncé que des investissements de 40 milliards de dollars seront consentis dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole ainsi que la prospection et l’extraction de gaz sans carbone entre 2022 et 2026. «Sonatrach se doit de lancer de nouveaux investissements pour produire du gaz répondant à des normes environnementales précises en vue de préserver ses parts de marché et sa réputation», a indiqué Toufik Hakkar, le PDG du groupe, lors de son allocution devant les députés le 8 décembre 2022. Il a également précisé que Sonatrach développait des projets de réduction des émissions de carbone dans les circuits de production ainsi que dans la réparation des dommages liés aux émissions de CO2.
Le partenariat sino-algérien a été renforcé par le lancement d’un important projet de production de phosphates intégrés (PPI) via la société Algerian Chinese Fertilizers Company (ACFC). «Ce projet permettra à l’Algérie d’être l’un des principaux exportateurs mondiaux en engrais et fertilisants. L’Algérie produira ainsi plus de 6 millions de tonnes de produits phosphatés par an», souligne le PDG de Sonatrach, précisant que ce partenariat nécessite un investissement de près de 7 milliards de dollars.
L’ACFC, créée en 2021, constitue le premier projet intégré dans le domaine de l’exploitation minière et la production d’engrais dans le pays. Un partenariat qui permettra de créer près de douze mille emplois directs dans sa phase de construction, puis six mille emplois directs et vingt-quatre mille emplois indirects dans sa phase d’exploitation.