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Selon toutes les indications, la Finlande et la Suède seront bientôt membres de l’OTAN. Cela créera une toute nouvelle OTAN dans le nord. Croire que l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN réduira le besoin de puissance terrestre norvégienne dans le nord, c’est tout simplement oublier. Au contraire.
La force terrestre de l’OTAN dans les régions du nord se compose aujourd’hui de l’armée norvégienne et des forces de la HV. Lorsque la Suède et la Finlande deviendront membres de l’OTAN, la densité de la puissance terrestre de l’OTAN sur la calotte nord sera moindre, compte tenu de la structure actuelle des forces dans les trois pays. Cela s’explique par le fait que la zone terrestre de l’OTAN dans le nord sera désormais beaucoup plus étendue et que la majeure partie des forces armées suédoises et finlandaises se trouve plus au sud.
Nous devons développer et renforcer notre propre puissance terrestre, même si la coopération opérationnelle avec la Suède et la Finlande augmentera les capacités de défense communes. Dans tous les cas, la Suède, la Finlande et la Norvège n’auront pas des intérêts stratégiques complètement coïncidents. La principale priorité stratégique de la Suède et de la Finlande continuera d’être la région de la mer Baltique. Nous ne pouvons pas compter sur la Suède et la Finlande.
Il est dans l’intérêt de la Norvège de maintenir une force terrestre capable. Cela ne peut pas être laissé aux autres pays. Cela irait à l’encontre à la fois de l’article 3 de l’OTAN et des intérêts nationaux fondamentaux.
La guerre en Ukraine a pleinement démontré l’importance des forces terrestres. Sans la puissance de combat de l’Ukraine sur le terrain, il n’aurait pas été possible de reconquérir d’aussi vastes territoires. Sans le soutien militaire de l’Occident, il aurait été impossible de maintenir la ferme volonté des Ukrainiens de se défendre. La volonté de défendre et la capacité de défendre sont inextricablement liées !
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Une réflexion permanente sur l’organisation de l’Armée ne doit pas retarder le renouvellement de l’Armée. La Norvège a fait don d’obus d’artillerie déclassés vieux de 60 ans à l’Ukraine, qui les utilise pleinement sur le champ de bataille. Un mélange de départements légers et lourds dans la combinaison de l’ancienne et de la nouvelle technologie a donné flexibilité et endurance. L’utilisation par les Ukrainiens des tirs à longue portée et des drones est particulièrement intéressante. Les expériences de l’Ukraine devraient avoir un impact sur la planification de la défense norvégienne. C’est un casse-tête que plusieurs des systèmes d’armes que la Norvège a donnés à l’Ukraine aient été « retirés » des forces armées norvégiennes.
La tâche des forces terrestres reste la capacité de prendre et de conserver des terres. Nous l’avons vu en Ukraine, comme si souvent dans l’histoire. C’est aussi la prémisse de base pour le dimensionnement de notre propre armée. Cela demande du volume et de l’endurance, et un équilibre entre les systèmes high-tech et les systèmes low-tech. Cette question doit être abordée lors du prochain conseil militaire professionnel du chef d’état-major de la Défense, qui sera déposé au printemps.
Il n’y a aucune possibilité de passagers gratuits pour la puissance terrestre norvégienne, même si la Finlande et la Suède deviennent membres de l’OTAN.(Conditions)Copyright Dagens Næringsliv AS et/ou nos fournisseurs. Nous aimerions que vous partagiez nos cas en utilisant des liens, qui mènent directement à nos pages. La copie ou d’autres formes d’utilisation de tout ou partie du contenu ne peuvent avoir lieu qu’avec une autorisation écrite ou dans la mesure permise par la loi. Pour plus de termes voir ici.
Passionnée par la culture nordique, par la nature, par l’écriture, voici que j’ai réunie mes passions dans ce site où je vous partage mes expériences et mes connaissances sur la Norvège spécialement. J’y ai vécu 2 ans entre 2015 et 2017, depuis les décors me manque, la culture me manque. Bonne lecture.

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